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visanfin

31 décembre 2007

BONNE ANNEE

 

Bonne année. Comme chaque jour de chaque nouvelle année, on se souhaite la bonne année. La roue de la vie tourne et avance d'un cran. Nous avons perdu de notre vie une nouvelle année, et on se trouve le moyen de féliciter l'arrivée d'une nouvelle année qu'on va perdre comme on a perdu tant d'années auparavant.

Bonne année. Chaque nouvelle année, on se le dit et on se le répète. On oublie le temps qui passe, le temps qui avance, le temps qui nous ronge. Le temps qui ne s'arrête jamais malgré nos joies et nos souffrances. As-tu songé qu'est ce que tu as fait de bon durant l'année écoulée. Qu'est ce que tu as fait de bon de toute ta vie passée et même de ce qui viendra.

Bonne année. Quant même, on a le droit d'espérer. Que cette nouvelle année sera différente et q'elle apporte les solutions à toutes nos espérances et surtout à toutes nos souffrances. Mais j'ai bien peur que ça ne sera que comme toujours que des illusions.

Bonne année. Comment osez vous l'espérer alors que partout des gens s'entretuent. Comment osez vous l'espérer alors partout, la haine et l'égoïsme font la loi. Comment osez vous l'espérer alors que des gens continuent à mourir de faim. Comment osez vous l'espérer alors que les inégalités règnent partout. Comment osez vous l'espérer alors que confusion et obscurité couvrent la plupart de nos comportements.

Bonne année. On a le droit de le dire quant même, il existe en effet des gens heureux dans ce monde et qui espère le demeurer. A ces gens, je souhaite bonne nouvelle année. Mais, j'espère que ces gens pensent aux malheureux dans ce monde et fassent quelque chose pour eux. Ca ne coûte pas grand-chose. Ca demande de se faire laver la cervelle. Et que la nouvelle année sera bonne pour tous. Bonne année, quant même !

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30 décembre 2007

FEMME JE VOUS AIME

Femme, je vous aime.

Tout d’abords, parce que tu es ma mère. Celle qui m’a donné naissance, m’a supporté, m’a élevé, m’a appris le sens de la vie. Celle qui m’a appris l’amour, la tendresse et l’affection. Celle qui m’a conduit le long de toute ma vie.

Ensuite parce que tu es l’amante. Celle qui a fait vibrer mon coeur et la fait tourner à l’envers. Celle qu m’a fait flâner. Celle qui m’a fait vieillir des nuits, celle qui m’a fait rêver. Celle qui m’a fait souffrir sans le dire. Celle qui m’a fait changer ma vie.

Femme, je vous aime. Celle qui représente l’amour. Celle qui représente la beauté. Celle qui représente la finesse. Celle qui représente la tendresse. Celle qui représente l’affection. Celle qui représente, tout simplement…. la féminité.

Alors femmes, restez féminines !

30 décembre 2007

Soudain

Tu vis et tu aimes la vie. C’est ton plein droit le plus absolu. Tu es entouré de pleins d’amis. Tu te régales, tu sirotes la vie qui te sourit, tu plaisantes et tu ris. Tu ris de tes pleines dents, tu t’amuses et tu t’en fous. De toute manière, tu es jeune, tu es beau, tu as l’argent et tu as tout. Qu’est-ce qui t’empêche de savourer ta vie comme tu le fais.

Soudain, le malheur tape à ta porte. Il sonne à ta porte et entre sans permission. Ta vie du coup change de combe en combe. Tout bascule. Jamais tu ne t’attendais à cela. Tu pleure, tu hurles, tu cries et tu protestes. Seulement, rien ne sert, le malheur s’est déjà installé, il t’envahi de tous les côtés et aucun moyen d’y échapper. Ta vie devient pleurs, larmes et chagrins. Tu essayes de te défaire de cet enfer mais impossible d’y échapper. Quelque chose s’est brisé et qu’il est impossible de réparer. Tu es condamné à vivre avec ton malheur.

Cher ami, cette histoire s’est produite à des milliers de gens. Si tu a vécu ce genre de drame, tu n’est pas le seul et ça pourrait peut être te réconcilier. De toute manière la vie est faîte d’une succession de joie et de tristesse, de bonheur et de malheur et il serait égoïste de ne vouloir goûter qu’à ce qui est bon dans la vie. Chacun a sa part de joie mais aussi sa part de tristesse. C’est amer, c’est triste, c’est malheureux, mais c’est la vie. La vie est faîte ainsi et c’est ainsi que nous sommes obligés de l’accepter sans avoir d’autres choix.

30 décembre 2007

citations

Sans amour, il n’y a pas âme qui vive !

L’habit ne fait pas le moine ; il fait le moins nu.

Vivre ou survivre. C’est ça la question !

La vie vaut-elle d’être vécue ?

Faut-il faire la guerre pour imposer la paix.

Nous évoluons dans un monde plein d’artifices. Les gens portent des masques et cachent leurs vrais visages. Le malheur dans l’histoire, c’est que chacun s’en plaint mais tous pratiquent l’artificiel

Je vous parle d’un ton

Que les moins de vingt ans

Ne peuvent pas connaître !

10 décembre 2007

noir ou blanc

Noir ou blanc, arabe ou juif, nous sommes tous des frères. Tous, nous sommes les enfants d’Adam. Celui qui prétend le contraire, prétend quant même que nous sommes issu d’un même ancêtre….le singe. Dans tous les cas de figure, nous sommes frères. Je me demande pourquoi tant de racisme dans ce monde.

Arabes et juifs sont tous des frères. Ils sont tous les fils d’Ibrahim. Je me demande pourquoi toutes ces guerres éternelles entre ces deux peuples.

Permettez-moi de vous dire qu’en fouillant dans ma tête, il m’est venu le mot pharaon. Pour moi, comme pour tous le monde d’ailleurs, je n’invente rien, ce mot est symbole de la tyrannie ; ce nom est associé à l’esclavage et à l’oppression. Ce que je peux ajouter à ce sujet, c’est que ces pharaons qu’on croit avoir disparu depuis l’ère des temps, existent encore. Ils ont continué à exister et aujourd’hui, il semble même qu’ils sont plus nombreux qu’avant. Ils sont réapparus à maints moments de l’histoire de la vie. Quelqu’un a dit que l’histoire se régénère et se répète.

De plus en plus, les relations entre les humains deviennent tendues. Les guerres entre les peuples et les nations sont de plus en plus fréquentes. La cause, on l’implique au racisme, à l’extrémisme, au capitalisme, au sionisme et j’en cite. A mon avis, la cause est unique et elle est simple à deviner. Il suffit d’observer le comportement des humains qu’est ce qu’il est devenu essentiellement ces derniers temps. Chaque personne ne pense qu’à son propre profit et ne se soucie guère des problèmes des autres. Les riches ne tournent pas l’œil aux pauvres et aux démunis et les plus forts se moquent éperdument des faibles. Toutes les querelles, tous les conflits et toutes les guerres qui existent au monde ont une seule source que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle des nations : C’est l’égoïsme pur et simple. C’est l’égoïsme qui est devenu la devise de chacun, même si chacun essaye de le cacher. Parfois ce comportement est tellement ancré dans la personne que lui-même n’en est plus conscient. Le pire égoïsme devient alors un comportement tout à fait normal. Si vous n’êtes pas convaincus, alors observez d’avantage et vous vous apercevrez que j’ai totalement raison.

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9 décembre 2007

souvenirs d'enfance

Hier, j’avais dix ans. Aujourd’hui, je bascule entre la quarantaine et la cinquantaine. Hier, j’étais gosse et je savourais la vie et je me moquait de tous les calculs : je ne connaissais pas la valeur du temps, de l’argent et tout ce qui existe sur terre. J’étais tout simplement libre de toutes contraintes et ceci me dispensais de penser trop aux valeurs des choses. Aujourd’hui, mes cheveux sont blanchis par le temps et par ce que j’ai vécu. Je cherche autour de moi qu’est ce que j’ai retenu de bon de cette vie et je ne trouve absolument rien qui puisse être intéressant à raconter.

Quant j’étais gosse, je sentais que la vie était pleine de gens autour de moi : il y avait mon père, ma mère, mes frères, les gens de mon quartier, mes amis, mes copains… un monde merveilleux qui m’entourait et dont la présence me rassurait sans que je le sache. Cette présence me permettait d’avancer avec courage dans la vie et me donnait une force intérieure pour affronter la vie. Je sentais que si j’en avais besoin, il y aurait toujours quelqu’un pour m’épauler ; et si j’avais besoin d’un conseil, mes amis, nombreux, sont toujours là.

Les souvenirs auxquelles peut remonter ma mémoire se rapportent à celles ou j’avais l’âge de cinq ans. J’étais assis accroupi au milieu de plusieurs gosses de mon age. C’était le Kouteb Devant moi, se dressait la silhouette d’un homme qui tenait un long bâton et qui nous faisait apprendre le saint coran. C’était mon premier apprentissage de la vie.

Mes souvenirs m’emmènent également à la même période où je jouais avec ma sœur et le fils de notre voisin. Son père était malade et son fils emmenait des médicaments avec lesquelles on jouait au médecin et ses patients. On se promenait dans les grandes canalisations d’eau pluviale comme on se promenait chez soi.

Pendant cette période, mon père possédait une énorme villa où habitait pratiquement toute la famille. Il y avait derrière, dans le jardin, un vieux comptoir qui appartenait à mon oncle. Son fils et tous les garçons le considérait comme la meilleure voiture du monde et bien sûr mon cousin n’y faisait monter dedans que selon son gré.

A l’age de six ans, c’était l’âge d’aller à l’école. La première chose dont je me souviens, c’est un type qui s’installait devant l’école et qui vendait, du café au lait, du drôo et du lablabi selon la saison. A l’aide d’une grande cuillère ronde, il remplissait un bol et sert les petits écoliers. A l’intérieur de l’école, les enfants pauvres font la queue afin d’avoir leur ratio en café, confiture et beurre. Moi, je n’y avais pas droit et je regrettais pour cela d’appartenir à une famille soi-disant aisée. D’autant plus qu’à la maison, je n’avais pas toujours droit à un tel petit déjeuner bien garni.

Je me rappelle que ma famille était moyennement aisée ; à cet effet, nous n’avions pas grand chose qui nous différenciait des autres voisins du quartier, toutefois, je me rappelle certains détails à ce propos : la voiture de mon père ; à cette époque, tout le monde n’avait pas les moyens pour se permettre l’achat d’une bagnole. Je me rappelle q’elle marchait à l'aide d'une manivelle. Je me rappelle sa forme mais je ne me souviens pas lorsque j’ai monté dedans. La deuxième chose, c’est notre télé. A cette époque, c’était un événement rare d’avoir un poste télé chez soi à tel point que mon frère aîné a amené ces collègues et leur maître à la maison pour voir cette télé en chair et en os dont ils entendent parler.

Parmi les choses qui me rendent heureux dans la vie, ce sont mes enfants. Ils sont de moi-même ; ils ont hérité de moi ma manière de penser, ma façon de voir la vie. Sans qu’ils le sachent, ils ont dans leurs petites têtes des idées et des pensées que j’ai héritées moi-même de mon père et lui de son père jusqu’à arriver à Adam. C’est pour cette raison peut être que quelques-uns disent que tous les hommes pensent de la même manière et ce ne sont que les apparences qui changent et qui sont trompeuses.

A mes enfants, je ne veux leur dire qu’une chose : essayer toujours d’être purs. Essayez d’être riches avec un grand cœur, d’être riches par la foi et la bonté. D’être bons parmi les bons et être neutre avec les mauvais. Ne ratez pas votre part de la vie, mais surtout faîtes le dans la dignité et la pureté.

7 décembre 2007

occi_dent

Avant, j’étais fasciné par la civilisation occidentale. Les valeurs de cette civilisation et le comportement de ses individus me paraissaient parfait. La liberté de vivre, de s’exprimer de s’habiller, la façon de vivre et de penser me touchai. Je la comparai avec notre civilisation et je conclus hâtivement pourquoi nous sommes tant arriérés. Pourquoi ils vivent à une ère avancée et nous, nous les poursuivons une ère en arrière. Je me suis mis dans la tête et dans l’esprit cette civilisation comme modèle à suivre. Notre seule façon de survie, c’était de leur suivre et de se cramponner à leur pas. J’ai visité à maintes reprises la France. Ce pays est un lieu de rencontre de toutes les civilisations occidentales. A Paris on rencontre les Allemands, les Anglais les Américaines. Bref, on pouvait rencontrer toutes les races occidentales. J’ai côtoyé plusieurs gens parmi eux, et j’ai cherché à comprendre comment ils pensent. J’étais tout simplement épris par leur manière de penser.

Le jour où j’ai visité l’Arabie, j’ai compris que j’étais à la porte de l’Orient. En côtoyant les gens venus de toutes les parties de ce monde qu’on appelle l’orient, j’ai appris une autre façon de vivre. L’âme prime sur le corps. Les choses sont prises par leurs âmes et non par leurs corps. Les valeurs proviennent des profondeurs et le matériel en second plan. Dans cette conception, on peut être riche sans argent. La fierté et la joie ne peuvent être achetés ou vendus avec tout l’or du monde.

Je commence dès lors à douter des valeurs que j’ai apprises durant toute ma vie. Je commence alors à réfléchir au sujet de ces deux mondes. J’ai conclu que la tour Effel n’est qu’un amas d’acier (avec tous mes respects à Paris que j’aime de tout mon coeur) et j’ai compris pourquoi des millions de pèlerins voyagent chaque année vers La Mecque.

Le concept occidental repose sur des mots-clés du genre profit, argent, capital, bourse, industrie, pétrole et dérivés. Le concept oriental repose sur les mots- clés amour, esprit, retour aux sources, nature, spiritualisme…L’occident, si on peut dire, repose tous ses principes sur la matière et toutes ses théories tournent autour d’elle. La plus cruelle de ces théories, c’est qu’ils pensent tout à fait légitime de coloniser un autre peuple ou le mette sous l’occupation afin de profiter de toutes ses richesses sous prétexte qu’il n’a pas su l’utiliser. De plus, il faut impressionner ce peuple par les produits de consommation qu’il construit par lui de manière à écouler la marchandise qui pourrit dans ses usines et entrepôts. C’est le principe de la colonisation, du capitalisme et du néo-capitalisme. Le monde pauvre passe toute sa vie comme un monde de consommation à la merci d’un monde cruel sans merci qui se dit civilisé. L’orient extrait ses principes et idéologies auprès des recherches sur l’existence, sur le sens de la vie, sur les valeurs qui cherchent à rendre la vie sereine. L’orient cherche le repos de l’âme et de l’esprit. La satisfaction matérielle est une conséquence de la satisfaction morale. L’amour de l’autre fait que jamais on a vu un peuple oriental coloniser un autre peuple ou penser à le faire.

Je dois avouer que la purification de l’âme et la joie spirituelle sont conditionnées parfois par la matière et par l’argent. La pauvreté détruit l’homme. Elle détruit les profondes volontés et provoque les plus cruelles fautes et erreurs que peut commettre l’homme. L’argent procure le bonheur même le plus profond. La religion nous demande de donner de l’argent aux plus pauvres et ceci nous procure le bonheur le plus profond. La réalisation de beaucoup d’actes aussi banals soient-ils, est conditionnée par le fait qu’on possède ou non de l’argent.

Par ce raisonnement, nous pouvons aboutir au fait que l’argent est l’essence de la vie. Beaucoup se sont mis à courir derrière l’argent, l’on mis au premier de leurs priorités et l’on même pris pour un Dieu. Beaucoup se sont mis à ne croire qu’à l’argent. Et c’est là le raisonnement de la plupart des occidentaux (et d’orientaux qui les suivent) Des politiques entières s’axent autour de l’argent et les moyens bons et mauvais de s’en procurer. Et c’est à partir de ce moment que tout se complique et que tout se dégrade.

Au fait, à quoi sert l’argent si on est ignorant ? A quoi sert l’argent si nous ne savons pas l’utiliser ou si nous ne savons pas savourer convenablement sa présence entre nos mains ? A quoi sert l’argent si on ne connaît pas la valeur des choses et qu’on n’est pas capable d’en procurer avec le vrai bonheur ? Peut-on acheter l’amour ou l’estime des autres, la santé ou la liberté et beaucoup d’autres avec son argent ? Beaucoup de riches dans ce monde en savent trop à propos de ce que je raconte.

En résumé, l’argent n’est pas une condition nécessaire. Il n’est pas une condition suffisante non plus. Par contre, la purification de l’âme est nécessaire pour aboutir au bonheur et la joie de vivre. L’argent peut, s’il est convenablement utilisé, contribuer à ce bonheur et à cette joie. Mais lorsque l’argent manque, il peut malheureusement toucher non seulement les corps mais les âmes les plus humbles. L’argent, et surtout son manque, c’est la pire maladie qui existe dans ce monde.

De plus en plus, les relations entre les humains deviennent tendues. Les guerres entre les peuples et les nations sont de plus en plus fréquentes. La cause, on l’implique au racisme, à l’extrémisme, au capitalisme, au sionisme et j’en cite. A mon avis, la cause est unique et elle est simple à deviner. Il suffit d’observer le comportement des humains qu’est ce qu’il est devenu essentiellement ces derniers temps. Chaque personne ne pense qu’à son propre profit et ne se soucie guère des problèmes des autres. Les riches ne tournent pas l’œil aux pauvres et aux démunis et les plus forts se moquent éperdument des faibles. Toutes les querelles, tous les conflits et toutes les guerres qui existent au monde ont une seule source que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle des nations : C’est l’égoïsme pur et simple. C’est l’égoïsme qui est devenu la devise de chacun, même si chacun essaye de le cacher. Parfois ce comportement est tellement ancré dans la personne que lui-même n’en est plus conscient. Le pire égoïsme devient alors un comportement tout à fait normal. Si vous n’êtes pas convaincus, alors observez d’avantage et vous vous apercevrez que j’ai totalement raison.

7 décembre 2007

vitavi

Aujourd’hui je suis là, j’écris, je m’exprime et je dis ce que je pense. Mais dans quelques années, je serais plus vieux, et mon cerveau cessera de penser de la même manière qu’aujourd’hui. Il cessera même de penser. Mes idées, il me paraît, sont claires maintenant plus que jamais. De toute manière, je n’ai pas un autre choix. Dans quelques années encore (ou qui sait quand, peut-être dans quelques jours), quand je serais dans un autre monde et que j’aurais aimé dire ou écrire quelque chose, il sera trop tard. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui d’écrire avant que demain. Ecrire tout ce qui me passera par la tête, l’important c’est de ne pas partir sans avoir rien dis ou rien n’écrit !

Parfois il me passe à l’esprit d’imaginer mon corps couché à l’intérieur d’un tombeau. Et comme j’ai tout mon temps pour penser, je me rappelle tous les moments de ma vie. Je critique alors des comportements que j’avais pris avant et je me dis pourquoi je n’ai pas fais ceci, pourquoi j’ai eu peur de faire cela, pourquoi je n’ai pas osé faire cela. Je me dirais que si une nouvelle chance m’était offerte, je ne raterais aucune seconde pour vivre pleinement ma vie. Je passerais toute ma vie à sillonner le monde. Je dirais non quand je veux et je n’aurais peur de rien. Comme ça, je mourais après avoir réalisé quelque chose dans ma vie et je ne passerais pas ma vie pour rien, inaperçu. Je marquerais mon passage dans la vie par des choses plus intéressantes que celle que j’avais fait. Mais au fait, oublierais-je que j’existe encore. Alors qu’est ce que j’attends pour réaliser mes rêves ? Et vous, qu’est-ce que vous attendez pour vous faire changer ?

Un jour, tu t’étendras sur ton lit et tu fermeras tes yeux. Le noir te paraîtra plus noir que jamais. Tu sentiras que tu pars en voyage vers le plus profond des ténèbres. Tu te sentiras comme emporté par le vent, tu te sentiras léger, comme si tu t’étais transformé en un oiseau. Tu sentiras un mélange de joie et de peine. Une joie envers cette sensation qui t’envahi et une peine envers ce monde que tu es en train de quitter à jamais. Tes proches autour de toi te supplient de revenir, mais tu es déjà loin. Tu es déjà parti….

De plus en plus, les relations entre les humains deviennent tendues. Les guerres entre les peuples et les nations sont de plus en plus fréquentes. La cause, on l’implique au racisme, à l’extrémisme, au capitalisme, au sionisme et j’en cite. A mon avis, la cause est unique et elle est simple à deviner. Il suffit d’observer le comportement des humains qu’est ce qu’il est devenu essentiellement ces derniers temps. Chaque personne ne pense qu’à son propre profit et ne se soucie guère des problèmes des autres. Les riches ne tournent pas l’œil aux pauvres et aux démunis et les plus forts se moquent éperdument des faibles. Toutes les querelles, tous les conflits et toutes les guerres qui existent au monde ont une seule source que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle des nations : C’est l’égoïsme pur et simple. C’est l’égoïsme qui est devenu la devise de chacun, même si chacun essaye de le cacher. Parfois ce comportement est tellement ancré dans la personne que lui-même n’en est plus conscient. Le pire égoïsme devient alors un comportement tout à fait normal. Si vous n’êtes pas convaincus, alors observez d’avantage et vous vous apercevrez que j’ai totalement raison.

Etre ou ne pas être, cette question a été déjà abordée et débattue plus que mille fois. Mais, Vivre ou survivre, c’est là la question ! Si vous voulez vivre, même les animaux sont en train de vivre. C’est ce que dit le proverbe arabe. Tous les êtres de ce monde sont programmés pour «vivre » une période pré-définie pour chacun d’eux. Pendant cette période, personne ne peut prétendre que vous n’êtes pas en train de vivre… votre vie.

De quoi se plaignent alors les gens dans cette vie ? Cette dernière est pleine de difficultés et de problèmes à tel point qu’elle devient parfois amère. Et c’est là qu’intervient le verbe survivre. Vous remarquez qu’il est composé de vivre et de sur. Et c’est de là que provient la différence. C’est vrai que la vie est pleine de tous genres de difficultés qui nous guettent mais il faut apprendre à les surmonter. Il faut apprendre à se sur-dépasser. Il faut se faire des nerfs d’acier. Il faut résister à tous les maux et croire au plus profond de soi-même qu’il y a toujours une solution et une issue pour sortir des situations les plus délicates et les plus sombres. Il y a même qui prétendent que c’est là le goût de la vie et le sens même de l’existence. Il me semble qu’ils ont tout à fait raison.

Un jour, lorsque je me promenais dans la ville, j’ai rencontré un vieux copain que je n’ai pas vu depuis longtemps. Ça m’a fait un bonheur de l’avoir rencontré. Il était souriant et gai comme il avait l’habitude d’être. Au cours de notre entretien, il m’a avoué qu’il souffrait d’une maladie incurable et qu’il savait des médecins qu’il lui restait quelques mois à vivre. J’avais reçu un des grands chocs de ma vie. Non pas à cause du sort de mon ami, mais de son comportement face à la mort qui le guettait. J’ai eu l’audace de lui demander comment il arrivait à surmonter ses peines. Il m’a dit : « au début, j’ai voulu me révolter. J’ai voulu crier à ces gens qui s’affairaient à droite et à gauche et qui continuaient leurs vies sans se soucier de moi. J’ai voulu dire à ces gens regardez-moi. Arrêtez-vous, arrêtez le temps. Attendez-moi, j’arrive avec vous. Mais moi c’est plutôt un autre monde qui m’appelle. Je n’ai plus de place avec ces gens qui courent, qui rient et qui s’affairent partout. Alors à quoi bon voulez-vous que je crie ou que je bouge même le doigt » Après quelques mois, mon ami est mort.

Cette histoire me rappelle un triste poème. Il parle d’un pauvre Martin. Un jour, celui-ci et «quant la mort lui a fait signe, il creusa lui-même sa tombe, en faisant vite, en s’y couchant »

D’ailleurs en réfléchissant, je m’aperçois qu’il n’y avait pas que mon ami et ce pauvre Martin qui sont si courageux devant la mort. Les guerriers et les soldats qui avancent dans le front à la guerre sont aussi valeureux qu’eux. Ils savaient qu’ils avançaient en face de la mort. Ils affrontaient la mort et méritent à mon sens plus que le respect.

Au fait, pourquoi j’ai commencé à parler de la vie, ensuite je me suis mis à parler de la mort ? C’est parque justement on ne peut parler de l’un sans parler de l’autre. Il faut les accepter les deux. Dans ce monde, la vie et la mort co-existent. Dans tous les hôpitaux du monde, comme il y a une morgue, il y a un service de maternité. De toute manière, y a t il une différence entre les deux ?

Au fait, pourquoi j’ai décidé d’écrire. Simplement, pour qu’un jour ou je serait dans l’autre monde, j’aurais laissé une trace de mon existence et mon passage dans la vie. Ce que je vais raconter, c’est que je considère d’important durant toute ma longue vie. Vous allez vous apercevoir combien je suis, comme tous les humains, bête dupe et ignorant. On ne s’aperçoit jamais que tout ce qu’on raconte ne vaut même pas la peine d’être raconté et que nous avons gaspillé notre vie, oh combien si chère, pour des banalités qui ne valent rien.

Peut-on échapper à son destin ? Doit-on courir toute sa vie derrière un espoir souvent perdu alors que tout est tracé d’avance et tout est connu. Avons nous autre choix devant nous surtout qu’on dit que sans espoir et sans espérance il n’y a guère de vie ?

Peut-on d’ores et déjà continuer à espérer et rêver dans cette vie que nous connaissons pleine d’hypocrisie, de jalousie et de haine. Sommes nous condamnés à errer sans but et espérer obtenir une chose qui n’existe même pas ?

Hier, je viens de fêter mon anniversaire. J’observe ce temps que j’ai passé et que j’ai consommé et je me demande ce que j’ai fait de bon de ma vie ? La réponse est simple et banale : tout simplement : rien ! Je ne me souviens de rien d’intéressant que je pourrais dire que j’ai fais de bon dans ma vie. Alors qu’est ce que je suis en train de foutre dans ma vie et de ma vie. Ma vie si chère que chaque moment passe ne revient jamais. Ma vie si courte qu’on dit qu’on doit profiter de chaque instant. Mais justement, comment on profite de sa vie?

7 décembre 2007

ami ou es tu ?

Quant j’étais gosse, je sentais que la vie était pleine de gens autour de moi : il y avait mon père, ma mère, mes frères, les gens de mon quartier, mes amis, mes copains… un monde merveilleux qui m’entourait et dont la présence me rassurait sans que je le sache. Cette présence me permettait d’avancer avec courage dans la vie et me donnait une force intérieure pour affronter la vie. Je sentais que si j’en avais besoin, il y aurait toujours quelqu’un pour m’épauler ; et si j’avais besoin d’un conseil, mes amis, nombreux, sont toujours là.

Aujourd’hui, ma famille est encore là et j’ai mille amis ; pourtant, je vois la vie différemment. Mais alors, qu’est ce qui a changé ? C’est que, malgré ce beau monde, je ressens que je suis seul et comme isolé dans une île. Ce monde vaste est désormais géré par l’hypocrisie. Le monde que je connais a changé et je ne m’y reconnais plus. Le monde que je connais a disparu et mort avec le temps. Il a laissé la place à un monde cruel et sans pitié. Haine, hypocrisie sont la nouvelle devise de chacun. Chacun (y compris moi-même) ne pense qu’à soi-même. Si on te donne conseil, c’est qu’il y a un intérêt de la part qui te le donne. D’ailleurs, mes mille amis dont j'’ai parlé tout à l'heure ; au moment où j'en ai eu besoin, je n'ai trouvé aucun !

De plus en plus, les relations entre les humains deviennent tendues. Les guerres entre les peuples et les nations sont de plus en plus fréquentes. La cause, on l’implique au racisme, à l’extrémisme, au capitalisme, au sionisme et j’en cite. A mon avis, la cause est unique et elle est simple à deviner. Il suffit d’observer le comportement des humains qu’est ce qu’il est devenu essentiellement ces derniers temps. Chaque personne ne pense qu’à son propre profit et ne se soucie guère des problèmes des autres. Les riches ne tournent pas l’œil aux pauvres et aux démunis et les plus forts se moquent éperdument des faibles. Toutes les querelles, tous les conflits et toutes les guerres qui existent au monde ont une seule source que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle des nations : C’est l’égoïsme pur et simple. C’est l’égoïsme qui est devenu la devise de chacun, même si chacun essaye de le cacher. Parfois ce comportement est tellement ancré dans la personne que lui-même n’en est plus conscient. Le pire égoïsme devient alors un comportement tout à fait normal. Si vous n’êtes pas convaincus, alors observez d’avantage et vous vous apercevrez que j’ai totalement raison.

7 décembre 2007

monhistoire

Mon histoire est tellement banale qu’elle ne sera pas consommée comme du pain ! Ca c’est sûr ! Mais un autre jour, peut être après dix mille ans, elle vaudra peut être de l’or : Imaginez que vous lisiez les mémoires d’un homme préhistorique qui parle de son quotidien, de ses pensées, de ses réflexions, de son présent et de son passé… (Et par conséquent imaginez alors la valeur de ses écrits). C’est dans ces conditions que mon histoire aura sûrement la chance d’intéresser quelqu’un un autre jour.

Les histoires sont généralement écrites dans des livres. Mais moi, pour que mon histoire résiste à l’usure du temps, faut-il que je l’écrive sur un support autre que le livre. Le papier se détériore très vite, et moi mon histoire, les gens qui vont s’y intéresser ne sont pas nés aujourd’hui. C’est pourquoi j’ai décidé de l’écrire sur le Net et d’une manière discontinue ; j’espère que vous me comprendrez. Mon histoire devra attendre longtemps pour trouver ses lecteurs. Elle devra donc être capable d’être gardée pour longtemps. Les hommes préhistoriques, de mon genre, se sont confrontés à cette même question et ont trouvé la solution : ils taillaient leurs histoires sur la pierre, et ce n’était pas par hasard !

Mon histoire n’est pas comme les autres histoires ! En effet, elle n’a ni début ni fin, c’est pourquoi je l’ai appelée «vis sans fin » ; Ceci présente l’avantage que mon histoire peut être lue à partir du début comme à partir du milieu. Nous pouvons commencer à la lire où bon il nous semble et s’arrêter quant nous voulons. On peut même la lire en commençant par la fin. En arrêtant la lecture quant bon il nous semble, nous ne risquons pas de perdre le fil des idées, tout simplement parce qu’il n’y a aucun fil à perdre dans mon histoire et qu’il n’y a aucun enchaînement ou suite dans les idées. Mon histoire semble différente des autres histoires même si je suis convaincu que toutes les histoires se ressemblent.

Toutes les histoires se ressemblent. Depuis l’ère des temps, la vie continue à se répéter perpétuellement. C’est toujours la même histoire, c’est toujours le même refrain. D’ailleurs, il n’y a qu’une seule histoire, sinon aucune. Les personnages sont différents, le décor change, mais l’histoire est la même. Les histoires se ressemblent dans le temps mais aussi dans l’espace. Toute l’humanité vit la même histoire. Là aussi, c’est uniquement les personnages et les décors qui diffèrent. Il s’agit de la seule et unique histoire qui se répète perpétuellement. C’est pour cette raison que j’ai appelé mon histoire «vie sans fin », en plus de « vis sans fin »

Aujourd’hui je suis là, j’écris, je m’exprime et je dis ce que je pense. Mais dans quelques années, je serais plus vieux, et mon cerveau cessera de penser de la même manière qu’aujourd’hui. Il cessera même de penser. Mes idées, sont claires tant que je suis plus jeune. De toute manière, je n’ai pas un autre choix. Dans quelques années encore (ou qui sait quand, peut-être dans quelques jours), quand je serais dans un autre monde et que j’aurais aimé dire ou écrire quelque chose, il sera trop tard. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui d’écrire avant que demain. Ecrire tout ce qui me passera par la tête, l’important c’est de ne pas partir sans avoir rien dis ou rien n’écrit!

J’ai pensé au début, que j’allais donner un titre à mon histoire différent de celui que j’ai donné. J’ai pensé l’appeler «mémoires sans mémoire » ou simplement «mémoires et quelles mémoires ? » Ceci aurait pour effet d’attirer au moins les curieux. Et comme ils sont plutôt nombreux, je ne trouverais pas de difficultés pour avoir plus de contacts. D’habitude lorsqu’un écrivain écrit, il vise une catégorie de lecteurs et il essaie de les satisfaire. Par contre, moi, d’abord je n’ai pas la prétention de me qualifier en tant qu’écrivain ; ensuite, je ne vise personne. Pire encore, je peux vous avouer qu’à l’heure actuelle je n’ai aucune idée de ce que je vais écrire ni à propos de quel sujet. Toutefois, je vous rassure, j’ai tellement d’idées en tête que je suis presque sûr que je vais vous satisfaire.

Moi, au début quand j’ai décidé d’écrire, il m’a semblé que j’avais trop de choses à raconter. Il ma semblé que dans cette vie, il y a plein de trucs à écrire, mais voilà seulement que je ne trouve rien dans ma tête que je pourrais qualifier d’intéressant à traiter. Peut-être il ne s’agit pas de ma faute, mais il s’agit plutôt de la faute à la vie même où il n’y a pas absolument trop d’intéressant à raconter et valoir la peine d’être écrit. Alors pourquoi on donne tant d’importance à cette vie si elle n’a rien d’intéressant ?

Au fait, pourquoi j’ai décidé d’écrire. Simplement, pour qu’un jour ou je serait dans l’autre monde, j’aurais laissé une trace de mon existence et mon passage dans la vie. Ce que je vais écrire, c’est tout ce que je considère d’important durant toute ma longue vie. Vous allez vous apercevoir combien je suis, comme tous les humains, bête dupe et ignorant. On ne s’aperçoit jamais que tout ce qu’on raconte ne vaut même pas la peine d’être raconté et que nous avons gaspillé notre vie, oh combien si chère, pour des banalités qui ne valent rien.

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