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visanfin
7 décembre 2007

vitavi

Aujourd’hui je suis là, j’écris, je m’exprime et je dis ce que je pense. Mais dans quelques années, je serais plus vieux, et mon cerveau cessera de penser de la même manière qu’aujourd’hui. Il cessera même de penser. Mes idées, il me paraît, sont claires maintenant plus que jamais. De toute manière, je n’ai pas un autre choix. Dans quelques années encore (ou qui sait quand, peut-être dans quelques jours), quand je serais dans un autre monde et que j’aurais aimé dire ou écrire quelque chose, il sera trop tard. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui d’écrire avant que demain. Ecrire tout ce qui me passera par la tête, l’important c’est de ne pas partir sans avoir rien dis ou rien n’écrit !

Parfois il me passe à l’esprit d’imaginer mon corps couché à l’intérieur d’un tombeau. Et comme j’ai tout mon temps pour penser, je me rappelle tous les moments de ma vie. Je critique alors des comportements que j’avais pris avant et je me dis pourquoi je n’ai pas fais ceci, pourquoi j’ai eu peur de faire cela, pourquoi je n’ai pas osé faire cela. Je me dirais que si une nouvelle chance m’était offerte, je ne raterais aucune seconde pour vivre pleinement ma vie. Je passerais toute ma vie à sillonner le monde. Je dirais non quand je veux et je n’aurais peur de rien. Comme ça, je mourais après avoir réalisé quelque chose dans ma vie et je ne passerais pas ma vie pour rien, inaperçu. Je marquerais mon passage dans la vie par des choses plus intéressantes que celle que j’avais fait. Mais au fait, oublierais-je que j’existe encore. Alors qu’est ce que j’attends pour réaliser mes rêves ? Et vous, qu’est-ce que vous attendez pour vous faire changer ?

Un jour, tu t’étendras sur ton lit et tu fermeras tes yeux. Le noir te paraîtra plus noir que jamais. Tu sentiras que tu pars en voyage vers le plus profond des ténèbres. Tu te sentiras comme emporté par le vent, tu te sentiras léger, comme si tu t’étais transformé en un oiseau. Tu sentiras un mélange de joie et de peine. Une joie envers cette sensation qui t’envahi et une peine envers ce monde que tu es en train de quitter à jamais. Tes proches autour de toi te supplient de revenir, mais tu es déjà loin. Tu es déjà parti….

De plus en plus, les relations entre les humains deviennent tendues. Les guerres entre les peuples et les nations sont de plus en plus fréquentes. La cause, on l’implique au racisme, à l’extrémisme, au capitalisme, au sionisme et j’en cite. A mon avis, la cause est unique et elle est simple à deviner. Il suffit d’observer le comportement des humains qu’est ce qu’il est devenu essentiellement ces derniers temps. Chaque personne ne pense qu’à son propre profit et ne se soucie guère des problèmes des autres. Les riches ne tournent pas l’œil aux pauvres et aux démunis et les plus forts se moquent éperdument des faibles. Toutes les querelles, tous les conflits et toutes les guerres qui existent au monde ont une seule source que ce soit à l’échelle des individus ou à l’échelle des nations : C’est l’égoïsme pur et simple. C’est l’égoïsme qui est devenu la devise de chacun, même si chacun essaye de le cacher. Parfois ce comportement est tellement ancré dans la personne que lui-même n’en est plus conscient. Le pire égoïsme devient alors un comportement tout à fait normal. Si vous n’êtes pas convaincus, alors observez d’avantage et vous vous apercevrez que j’ai totalement raison.

Etre ou ne pas être, cette question a été déjà abordée et débattue plus que mille fois. Mais, Vivre ou survivre, c’est là la question ! Si vous voulez vivre, même les animaux sont en train de vivre. C’est ce que dit le proverbe arabe. Tous les êtres de ce monde sont programmés pour «vivre » une période pré-définie pour chacun d’eux. Pendant cette période, personne ne peut prétendre que vous n’êtes pas en train de vivre… votre vie.

De quoi se plaignent alors les gens dans cette vie ? Cette dernière est pleine de difficultés et de problèmes à tel point qu’elle devient parfois amère. Et c’est là qu’intervient le verbe survivre. Vous remarquez qu’il est composé de vivre et de sur. Et c’est de là que provient la différence. C’est vrai que la vie est pleine de tous genres de difficultés qui nous guettent mais il faut apprendre à les surmonter. Il faut apprendre à se sur-dépasser. Il faut se faire des nerfs d’acier. Il faut résister à tous les maux et croire au plus profond de soi-même qu’il y a toujours une solution et une issue pour sortir des situations les plus délicates et les plus sombres. Il y a même qui prétendent que c’est là le goût de la vie et le sens même de l’existence. Il me semble qu’ils ont tout à fait raison.

Un jour, lorsque je me promenais dans la ville, j’ai rencontré un vieux copain que je n’ai pas vu depuis longtemps. Ça m’a fait un bonheur de l’avoir rencontré. Il était souriant et gai comme il avait l’habitude d’être. Au cours de notre entretien, il m’a avoué qu’il souffrait d’une maladie incurable et qu’il savait des médecins qu’il lui restait quelques mois à vivre. J’avais reçu un des grands chocs de ma vie. Non pas à cause du sort de mon ami, mais de son comportement face à la mort qui le guettait. J’ai eu l’audace de lui demander comment il arrivait à surmonter ses peines. Il m’a dit : « au début, j’ai voulu me révolter. J’ai voulu crier à ces gens qui s’affairaient à droite et à gauche et qui continuaient leurs vies sans se soucier de moi. J’ai voulu dire à ces gens regardez-moi. Arrêtez-vous, arrêtez le temps. Attendez-moi, j’arrive avec vous. Mais moi c’est plutôt un autre monde qui m’appelle. Je n’ai plus de place avec ces gens qui courent, qui rient et qui s’affairent partout. Alors à quoi bon voulez-vous que je crie ou que je bouge même le doigt » Après quelques mois, mon ami est mort.

Cette histoire me rappelle un triste poème. Il parle d’un pauvre Martin. Un jour, celui-ci et «quant la mort lui a fait signe, il creusa lui-même sa tombe, en faisant vite, en s’y couchant »

D’ailleurs en réfléchissant, je m’aperçois qu’il n’y avait pas que mon ami et ce pauvre Martin qui sont si courageux devant la mort. Les guerriers et les soldats qui avancent dans le front à la guerre sont aussi valeureux qu’eux. Ils savaient qu’ils avançaient en face de la mort. Ils affrontaient la mort et méritent à mon sens plus que le respect.

Au fait, pourquoi j’ai commencé à parler de la vie, ensuite je me suis mis à parler de la mort ? C’est parque justement on ne peut parler de l’un sans parler de l’autre. Il faut les accepter les deux. Dans ce monde, la vie et la mort co-existent. Dans tous les hôpitaux du monde, comme il y a une morgue, il y a un service de maternité. De toute manière, y a t il une différence entre les deux ?

Au fait, pourquoi j’ai décidé d’écrire. Simplement, pour qu’un jour ou je serait dans l’autre monde, j’aurais laissé une trace de mon existence et mon passage dans la vie. Ce que je vais raconter, c’est que je considère d’important durant toute ma longue vie. Vous allez vous apercevoir combien je suis, comme tous les humains, bête dupe et ignorant. On ne s’aperçoit jamais que tout ce qu’on raconte ne vaut même pas la peine d’être raconté et que nous avons gaspillé notre vie, oh combien si chère, pour des banalités qui ne valent rien.

Peut-on échapper à son destin ? Doit-on courir toute sa vie derrière un espoir souvent perdu alors que tout est tracé d’avance et tout est connu. Avons nous autre choix devant nous surtout qu’on dit que sans espoir et sans espérance il n’y a guère de vie ?

Peut-on d’ores et déjà continuer à espérer et rêver dans cette vie que nous connaissons pleine d’hypocrisie, de jalousie et de haine. Sommes nous condamnés à errer sans but et espérer obtenir une chose qui n’existe même pas ?

Hier, je viens de fêter mon anniversaire. J’observe ce temps que j’ai passé et que j’ai consommé et je me demande ce que j’ai fait de bon de ma vie ? La réponse est simple et banale : tout simplement : rien ! Je ne me souviens de rien d’intéressant que je pourrais dire que j’ai fais de bon dans ma vie. Alors qu’est ce que je suis en train de foutre dans ma vie et de ma vie. Ma vie si chère que chaque moment passe ne revient jamais. Ma vie si courte qu’on dit qu’on doit profiter de chaque instant. Mais justement, comment on profite de sa vie?

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Commentaires
W
La vie, la mort, l'existence..tant de choses qui inquètent.
visanfin
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